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Gestion des talents et continuité d’activités

La seconde journée des JNFC-JNDC s’est ouverte avec la communication « Gestion des talents et continuité d’activités », présentée par Antoine DJIGBENOU, Directeur de la Stratégie et de la Transformation Digitale - CIE.
M. DJIGBENOU a introduit sa présentation par une série d’images de certains monuments du monde sportif qui ont fait l’objet de rivalité ayant pour effet l’atteinte de performance inimaginable : Messi vs Ronaldo, Drogba vs Eto’O, Nadal vs Federer… L’idée était de démontrer que la concurrence, cette saine rivalité a poussé ces personnes à utiliser leurs ressources de façon optimale en sortant des sentiers battus pour faire éclore des talents.
Qu’est-ce qu’un talent en entreprise ? Pour le conférencier, le talent suppose au départ une prédisposition, un don ou encore une aptitude particulière à conduire des opérations. Cependant, il est impératif de le développer, de l’éprouver et de lui donner les moyens de s’exprimer. « Un talent existe rarement tout seul. Et, pour se transformer en performance pour son entreprise, il devra développer une vraie capacité à s’intégrer au sein du groupe », a-t-il précisé. Par ailleurs, trouver les candidats les plus compétents nécessite au préalable l’implication forte des managers opérationnels. La création d'un environnement de travail favorable avec surtout des sujets stimulants et le développement de leurs compétences sont des vecteurs essentiels pour fidéliser les talents.
M. DJIGBENOU a clos son propos sur cette idée : « La gestion des talents est un investissement précieux pour les entreprises qui accorde une grande importance à la performance, à l'engagement et à l'innovation. Il est donc essentiel que les entreprises soient prêtes à investir du temps et de l'argent dans le développement de leurs ressources ».


La seconde présentation du jour était celle de Colombe KOUADIO Epse EDOUKOU, Directeur administratif et financier BEMLAN DESIGN OFFICE portant sur le thème « Maîtriser le besoin en fonds de roulement : Quels leviers et outils ? ».
Mme EDOUKOU a défini le BFR comme étant la somme nécessaire que l'entreprise doit posséder pour payer ses charges courantes en attendant de percevoir le paiement dû par ses clients. Pourquoi s’y intéresser ? Celui-ci permet de mieux piloter et développer son activité, ne pas subir l’optimisation effectuée par les tiers, limiter le recours au crédit bancaire, répondre à la demande des actionnaires, respecter ses engagements vis-à-vis des tiers, augmenter la valeur de l’entreprise.
Poursuivant, elle a jugé important de noter que le Besoin en fonds de roulement est, à la fois, propre à chaque secteur d’activité et à chaque entreprise. Ainsi, c’est son analyse dynamique et pertinente peut notamment amener l’entreprise à entreprendre des actions en amont pour éviter toute difficulté.
Evoquant la question des ratios de rotation du BFR, il faut savoir qu’ils permettent d’analyser en tendance la proportion de fonds « gelés ». Les principaux ratios sont la ration de rotation du crédit clients, le ratio de rotation du crédit fournisseurs, la durée de rotation des stocks, la durée moyenne de stockage, le ratio de rotation du BFR. En plus de ces ratios usuels, il est nécessaire et important d’analyser d’autres indicateurs permettant de mieux appréhender l’évolution du BFR au regard de l’activité à savoir le ratio BFR / CA, le Poste clients, le Poste fournisseurs, Stocks.
En outre, optimiser le besoin en fonds de roulement de l'entreprise consiste à mettre en place des stratégies pour avoir un niveau de BFR satisfaisant pour le bon fonctionnement de l’activité. La qualité de l’information financière, l’amélioration de la marge nette, les facteurs humains, etc. sont entre autres quelques leviers necessaires à l’optimisation du BFR. En termes d’outils, l’on pourra citer notamment les fichiers Excel automatisés de calcul du BFR et ses ratios, le logiciel de gestion stocks, achat, trésorerie, ainsi que la plateforme robotisée du suivi du recouvrement.
Comme conclusion, Mme EDOUKOU a fait savoir qu’une optimisation réussie du BFR prend en considération les leviers financiers (créances clients et fournisseurs) et ceux de la supply chain (stocks et en-cours). Elle nécessite de s’appuyer sur un réel projet de transformation de l’entreprise engageant l’ensemble des équipes, l’implication du top management dans la définition des objectifs, l’implication des équipes sur les priorités et la continuité du sponsorship dans le temps.